Зарегистрирован: 06.03.2005 Сообщения: 12000 Откуда: Обер-группен-доцент, ст. руководитель группы скоростных свингеров, он же Забашлевич Оцаат Поэлевич
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La CFDT sera-t-elle la planche de salut du gouvernement ? Si l'exécutif propose aux 130 000 agents SNCF sous statut de basculer, en fin de carrière, sur la base du volontariat dans le futur régime universel de pensions par points, la CFDT cheminots qui mobilise une majorité des conducteurs en grève, est prête faire circuler des trains.
Une ouverture concrète au moment même ou la CGT, Sud-Rail et Force ouvrière appellent eux, au contraire, à renforcer la grève pour obtenir du gouvernement qu'il retire son projet de réforme...
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En bonne intelligence avec Laurent Berger son secrétaire national confédéral, Didier Aubert détaille à Marianne, les propositions qu'il a remises au secrétaire d'Etat aux transports Jean-Baptiste Djebbari : que tous les cheminots au statut qui en théorie peuvent partir à 52 ans pour les conducteurs, 57 ans pour d'autres métiers, mais qui en réalité travaillent déjà plus longtemps pour s'assurer de meilleures pensions, puissent lorsqu'ils franchissent ces bornes d'âge, choisir de basculer dans le futur régime universel par points. "Au passage, la SNCF s'engagerait à convertir en salaire supplémentaire la sur-cotisation retraite de 15% liée au statut cheminot qu'elle n'aurait plus à verser pour eux", explique le responsable syndical. Ainsi à en croire, Aubert, l'opérateur historique n'y perdrait pas. Et le régime spécial des cheminots s'éteindrait à petit feu, en douceur.
Dès le 1er janvier 2020 en effet, conséquence de la réforme de la SNCF votée en 2018 contre laquelle les syndicats ont bataillé trois longs mois, les embauches à la SNCF se feront sous des contrats de travail classiques, relevant des accords de la branche ferroviaire et du contrat d'entreprise maison. "Déjà en 2025, compte-tenu de départs en retraites soutenus, il n'y aura plus que 85.000 cheminots au statut, puis de sera entre 5.000 et 8000 de moins par année supplémentaire", complète Aubert.
"C'est au maximum du rapport de force qu'il faut négocier"
Le gouvernement qui jusqu'ici ne voulait pas entendre parler de clause du grand-père - le fait que seuls les nouveaux entrants sur le marché du travail sont concernés par la réforme - saisira-t-il cette perche ? De fait, s'exprimant sur le perron de Matignon le 6 décembre avant de rencontrer le nouveau PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou, Edouard Philippe s'est adressé personnellement aux cheminots en leur disant, ainsi qu'aux personnels de la RATP, "qu'il ne serait pas raisonnable, acceptable et juste de changer les règles en cours de partie, pour des femmes et des hommes qui, de bonne foi, ont fait des choix de vie et d’investissements sur le fondement d’un régime."
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Le Premier ministre a même précisé : "Je suis persuadé qu’avec les organisations syndicales, nous trouverons le bon point d’équilibre qui permettra de rassurer les personnels sur leur avenir, sans renoncer à la volonté très ferme qui est la nôtre." S'il donnait satisfaction à la CFDT cheminots, et si des trains circulaient dès le 12 décembre de nouveau dans l'Hexagone, la pression redescendrait d'un cran sur l'exécutif. "C'est au maximum du rapport de force qu'il faut négocier", justifie Didier Aubert.
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La CFDT sera-t-elle nationalement dès mercredi prochain, la planche de salut du gouvernement ? Publiquement, Laurent Berger, ferraillant contre Bercy, a martelé son opposition à tout allongement précipité et uniforme de la durée de cotisation, par rapport à ce qui est déjà acté dans la réforme Touraine. Il réclame aussi des négociations visant à compenser par des points retraites supplémentaires la pénibilité des métiers. Un sujet sur lequel la CGT est très mobilisée depuis des décennies. Berger acceptera-t-il en échange que le gouvernement reporte à après 2025, le basculement des salariés dans un régime universel de retraites par points ? En repoussant le cas échéant, d'épineuses mesures paramétriques d'équilibrage financier des retraites à un horizon postérieur à la fin du mandat présidentiel d'Emmanuel Macron ?
L'autre syndicat représentatif étiqueté réformiste apparaît en tout cas particulièrement prudent. "Pour notre part, nous ne nous engagerons sur le projet du gouvernement sans comprendre, tester tous les paramètres du futur régime de retraites universel par points qu'il nous soumettra, avertit Gérard Mardine, vice-président de la CFE-CGC. Mobilisée aux côtés de la CGT et Force Ouvrière, la centrale des cadres juge en effet, que si la gestion des retraites par points (14% de PIB), devait à l'avenir être votée par le Parlement, les retraites et leurs réserves deviendront un simple instrument de la politique budgétaire des futurs gouvernements; très loin du paritarisme qui prévaut aujourd'hui pour le pilotage des retraites complémentaires de l'Agirc-Arcco.
Pression de la base
Or comme la CFE-CGC, la CFDT de Laurent Berger, devenue premier syndicat de France, doit gérer la pression de sa base. Laquelle, en raison des ordonnances travail ou de la réforme de l'indemnisation chômage - "une tuerie" selon Berger lui-même -, a de moins en moins confiance dans l'exécutif. " Trop souvent, nous nous heurtons à des parti pris idéologiqueq du gouvernement, regrette Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT-UFFA (fonction publique). Un exemple récent : les fonctionnaires qui voudraient démissionner parce qu'ils portent un projet professionnel personnel ne pourront pas, à la différence des salariés, être indemnisés au chômage. Or c'était l'un des rares points positifs de la dernière réforme de la convention Unedic!" Une grosse déception pour des bataillons de Cfdétistes...
Le 5 décembre dernier, la mobilisation a d'ailleurs été record aux Finances publiques où la CFDT est avec Force Ouvrière bien représentée : 40% de grévistes. Surtout le même jour, dans la manifestation parisienne monstre, défilaient aussi certains de ses militants issus de la métallurgie, de l'éducation nationale et de l'important syndicat de la territoriale. "On attend plus rien de notre confédération," fustigeait même dans le cortège Sylvain 50 ans, de l'Interpro 92. Pour concrétiser cette retraite à points que la CFDT promeut comme un progrès social, face un gouvernement dans lequel ses militants ont de moins en moins confiance, Laurent Berger devra déployer son habileté. _________________ A la guerre comme a la guerre или вторая редакция Забугорнова
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" Si le gouvernement accepte la clause du grand-père, c'est à dire que les 130.000 cheminots sous statut basculent dans le futur régime universel par points, sur la base du volontariat, lorsqu'ils atteignent 52 ou 57 ans, nous sommes prêts à faire rouler des trains!", tonne Didier Aubert, le secrétaire général de la CFDT cheminots auxquels adhèrent une majorité de conducteurs de trains de la SNCF.
Так бы сразу и сказал (с) _________________ A la guerre comme a la guerre или вторая редакция Забугорнова
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