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Терракт в Ницце

 
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СообщениеДобавлено: Суббота, 16 Июль 2016, 19:22:03    Заголовок сообщения: Терракт в Ницце Ответить с цитатой

http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/07/16/attaque-de-nice-les-motivations-troubles-de-mohamed-lahouaiej-bouhlel_4970489_3224.html
Le profil inédit de Mohamed Lahouaiej Bouhlel, auteur de l’attentat de Nice

LE MONDE | 16.07.2016 à 07h38 • Mis à jour le 16.07.2016 à 19h02 | Par
Deux jours après l’attaque au camion qui a fait 84 morts, jeudi 14 juillet vers 22 h 45 sur la promenade des Anglais, à Nice, les enquêteurs tentent toujours de cerner le profil inédit de son auteur : Mohamed Lahouaiej Bouhlel, un Tunisien de 31 ans inconnu des services spécialisés et que plusieurs proches décrivent comme « n’ayant pas toute sa tête ».

A l’issue d’une réunion à l’Elysée, samedi, le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve a dévoilé quelques premiers éléments de l’enquête : « Il semble qu’il se soit radicalisé très rapidement ». Le tueur « n’était pas connu des services de renseignement car il ne s’était pas distingué, au cours des années passées, soit par des condamnations, soit par son activité, par une adhésion à l’idéologie islamiste radicale », a précisé le ministre : C’est « un attentat d’un type nouveau » qui « montre l’extrême difficulté de la lutte antiterroriste ». Selon les informations du Monde, les indications étayant une radicalisation très rapide proviendraient des gardes à vue en cours.

Lire aussi : En direct : le tueur de Nice se serait « radicalisé très rapidement » selon Bernard Cazeneuve

Le profil de Mohamed Lahouaiej Bouhlel, jusqu’ici connu des services de police pour de simples faits de violence, intrigue les enquêteurs. Aucun message de revendication n’a été retrouvé sur lui ou à son domicile, ni aucune trace d’allégeance à l’Etat islamique (EI). Une question planait depuis deux jours sur le carnage de Nice : son auteur est-il un sympathisant djihadiste dissimulé ou a-t-il voulu sublimer son suicide en opération martyre ?

Cette question semble aujourd’hui dépassée, tant le déclenchement à distance des pulsions morbides d’individus fragiles fait partie intégrante de la stratégie de l’EI. Mohamed Lahouaiej Bouhlel a indiscutablement troublé « gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur », au sens de l’article 421-1 du code pénal qui définit le terrorisme. Mais son but intime était-il réellement de servir une cause politique, ou s’est-il servi du Califat, qui s’est servi de lui en retour, pour légitimer son désir de mort ?
Revendication de l’EI

Peu avant l’intervention du ministre, samedi matin, l’EI avait revendiqué l’attaque, qualifiant son auteur de « soldat de l’EI » ayant répondu « à l’appel à viser les citoyens des Etats de la coalition ». Le message, diffusé 36 heures après les faits, ne fait cependant aucune référence à un ordre précis ou à une quelconque allégeance.

S’agit-il d’une revendication d’opportunité ou de la confirmation que cette attaque était planifiée ? « Jusqu’ici, ils n’ont jamais rien revendiqué de façon opportuniste alors qu’ils auraient pu le faire maintes fois, analyse le journaliste David Thomson, spécialiste du djihadisme. Il y a sûrement des liens et s’ils revendiquent, ça veut dire qu’ils ont des preuves de ces liens et qu’ils vont les feuilletonner ».

Les enquêteurs ont entrepris depuis jeudi un important travail de téléphonie et d’exploitation informatique qui pourrait éclairer les ressorts du passage à l’acte de Mohamed Lahouaiej Bouhlel. Selon les informations du Monde, certains noms « intéressants » sont apparus parmi ses contacts. Une autre source évoque des relations communes avec Omar Diaby, une figure du djihadisme niçois proche d’Al Nosra, et non de l’EI.
Cinq gardes à vue

« On est en train de travailler dessus, mais il est encore trop tôt pour en tirer la moindre conclusion », précise une source proche de l’enquête. Rien ne dit en effet que ces connexions ne sont pas imputables au hasard des relations de quartier. Cinq personnes gravitant dans l’entourage de Mohamed Lahouaiej Bouhlel ont été placées en garde à vue, et ont apporté un éclairage sur sa « radicalisation » éclair : son épouse vendredi à 11 heures, un autre de ses contacts dans la journée et trois autres samedi matin.

En attendant que les développements de l’enquête permettent de mieux cerner son parcours, les premières constatations accréditent la thèse d’un acte prémédité. A l’occasion d’un point presse, vendredi, le procureur de la République de Paris, François Molins, a relaté les premiers éléments de cette enquête ouverte pour « assassinats en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».

Le camion frigorifique de 19 tonnes qui a foncé sur la foule avait été loué le 11 juillet par Mohamed Lahouaiej Bouhlel, qui devait théoriquement le restituer deux jours plus tard, ce qu’il n’a pas fait. Le 14 juillet, à 21 h 35, le chauffeur-livreur se rend à vélo dans le quartier Auriol, où son camion est stationné depuis la veille. Il enfourne son vélo dans la remorque, et fait route vers le quartier du Magnan, où le véhicule apparaît sur les caméras de vidéosurveillance à 22 h 30.
Armes factices

Le camionneur atteint ensuite la promenade des Anglais vers 22 h 45. Entre les numéros 147 et 11 de la promenade, il fauche violemment, sur une distance de 1,8 kilomètre, des dizaines de personnes rassemblées en famille pour le feu d’artifice du 14 juillet. Un dernier bilan fait état de 84 morts, dont 10 mineurs, 202 blessés, dont 52 sont en « urgence absolue » parmi lesquels 25 sont toujours en réanimation.

« Le terroriste a tiré à plusieurs reprises sur trois policiers à hauteur de l’hôtel Negresco, a relaté le procureur de la République de Paris. Les policiers ont répliqué et ont poursuivi le camion, qui a cependant réussi à rouler encore sur près de 300 mètres. Les policiers sont parvenus à le neutraliser par des tirs au niveau du Palais de la Méditerranée. »

Dans la cabine du camion, les enquêteurs découvrent le pistolet automatique 7.65 mm dont s’est servi le conducteur, un chargeur, des cartouches, un téléphone portable, ainsi qu’un pistolet factice et deux répliques de fusil d’assaut et une « grenade percée » inactive. La présence de cet « arsenal » factice est l’un des premiers éléments qui ont intrigué les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) chargés de l’enquête.

Une carte bleue et une carte de conducteur retrouvées dans l’habitacle permettront rapidement d’identifier le criminel, identité qui sera confirmée par ses empreintes papillaires : Mohamed Lahouaiej Bouhlel, un chauffeur-livreur tunisien titulaire d’une carte de séjour.

Connu des services de police pour des faits de menaces, de violences, de vols et de dégradations commis entre 2010 et 2016, il avait été condamné, le 24 mars, à six mois de prison avec sursis pour des faits de violence volontaire avec arme commis en janvier, a précisé M. Molins.
« Déprimé grave »

Le garde des sceaux, Jean-Jacques Urvoas, a donné quelques précisions sur cette condamnation. Il s’agissait d’une altercation à la suite d’un banal contentieux routier : Mohamed Lahouaiej Bouhlel s’en était pris à un conducteur en le frappant à l’aide d’une palette sortie de son camion. La justice l’avait placé sous contrôle judiciaire, le 27 janvier, contrôle qu’il avait respecté et qui avait pris fin le jour de son jugement.

Le fait que Mohamed Lahouaiej Bouhlel soit inconnu des services de renseignement, ajouté aux armes factices retrouvées dans son camion, laisse les enquêteurs perplexes. Plusieurs témoignages, recueillis par Le Monde et différents médias, ont également jeté le trouble sur sa personnalité. Décrit comme peu religieux, il ne ferait ni la prière ni le ramadan. Selon un de ses voisins, cet amateur de salsa et de musculation, en instance de divorce avec trois enfants et une pension alimentaire à payer aurait simplement « pété les plombs ».

Lire aussi : « C’est l’acte d’un fou », assure le voisinage de Mohamed Lahouaiej Bouhlel
« Radicalisation de la société »

Un journaliste de la BBC a déclaré sur Twitter, photos à l’appui, que le père de Mohamed Lahouaiej Bouhlel lui avait affirmé que ce dernier était victime de troubles mentaux et suivi par un psychologue. Un témoignage confirmé sur place par Le Monde, qui a pu rencontrer son oncle, Abdelfattah Lahouaiej Bouhlel, à M’saken, ville de l’Est tunisien où vit la famille. Ce dernier affirme que son neveu « n’était pas normal ». « Il aimait exhiber ses muscles de manière bizarre », précise un voisin. « Ses paroles dérivaient », ajoute un deuxième. « On sentait qu’il n’avait pas toute sa tête », abonde un troisième.

Lire aussi : A M’saken, ville natale de Lahouaiej Bouhlel, « les gens ont honte »

L’analyse du cercle relationnel du camionneur devrait permettre de démêler ce qui relève de la psychiatrie et d’une véritable conviction djihadiste. La réponse à cette question ne changera que peu de choses au climat qui s’est installé en France, cible privilégiée de l’organisation Etat islamique (EI).

En diffusant régulièrement des appels au meurtre sur internet, l’EI cherche « à susciter des vocations chez n’importe quel individu », résume une note de la DGSI. Quitte à réveiller les démons enfouis chez quelques déséquilibrés. Objectif affiché de cette menace permanente : pousser la société à se fracturer autour de questions d’identité afin que les musulmans adhèrent au sentiment de persécution véhiculé par la dialectique djihadiste.

Un danger qui a été clairement identifié par le patron de la DGSI. Lors de son audition par la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015, Patrick Calvar s’était inquiété de la « radicalisation de la société » : « Vous aurez une confrontation entre l’ultra-droite et le monde musulman – pas les islamistes mais bien le monde musulman », avait-il prophétisé.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/07/16/attaque-de-nice-les-motivations-troubles-de-mohamed-lahouaiej-bouhlel_4970489_3224.html#zdrmPePuEuMEWm4f.99
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http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/07/16/l-organisation-etat-islamique-revendique-l-attentat-de-nice_4970604_3224.html
Цитата:
Quant à savoir comment le camion a pu pénétrer sur la promenade des Anglais, pourtant fermée à la circulation, Bernard Cazeneuve a affirmé, samedi que « les véhicules de police rendaient impossibles le franchissement de la promenade des Anglais ; c’est par le trottoir et de manière très violente que le camion a pu commettre son crime ».

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СообщениеДобавлено: Суббота, 16 Июль 2016, 20:18:11    Заголовок сообщения: Ответить с цитатой

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Attentat de Nice: Marine Le Pen dénonce la responsabilité du gouvernement


Par Emmanuel Galiero Mis à jour le 16/07/2016 à 17:54 Publié le 16/07/2016 à 17:34

VIDÉO - La présidente du Front national a vivement critiqué l'action du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve et réclamé sa démission.

Samedi à Nanterre, lors d'une conférence de presse organisée au siège du Front national suite à l'attentat de Nice, Marine Le Pen a fustigé le gouvernement avec virulence. «Dans n'importe quel pays du monde, je dis bien dans n'importe quel pays du monde, un ministre au bilan aussi épouvantable que Bernard Cazeneuve - 250 morts en 18 mois - aurait démissionné depuis longtemps» a-t-elle déclaré, tout en dénonçant la responsabilité de l'opposition, le «parti Les Républicains qui était au pouvoir il y a encore cinq ans». Elle a estimé que ce parti «immigrationniste» avait «désarmé l'État» et «mené une politique étrangère suicidaire». La candidate à la présidentielle a ajouté: «Hollande, Valls, Cazeneuve, Sarkozy et consort, plus jamais ça! Plus jamais eux! Plus jamais une telle incapacité, plus jamais un tel renoncement au pouvoir».

Elle a également critiqué le «fatalisme» et l'argument du «dérangement psychiatrique» pour expliquer un drame comme celui de Nice le 14 juillet. «Personne ne nous fera croire que la seule folie humaine puisse l'expliquer» a-t-elle lancé en accusant les différents gouvernements d'avoir laissé s'installer une «idéologie meurtrière» dans le pays.
Rétablir la double-peine

Sur un ton martial, elle a également appelé à «relever la tête» et à «employer tous les moyens légitimes», la constitution et la législation pour «désarmer et éradiquer l'islamisme radical».

Parmi les moyens évoqués, elle a plaidé pour l'affirmation de l'autorité de l'État, la restauration progressive du service militaire, la création d'une garde nationale pour «remplacer le dispositif sentinelle», l'augmentation des moyens militaires à 2% du PIB avec une évolution à 3%, le contrôle des frontières, la mise en place d'une agence française de lutte contre le terrorisme et le rétablissement du renseignement de proximité.

«Le profil de ces nouveaux terroristes doit engendrer de nouveaux réflexes», a-t-elle considéré, avant de prôner l'application des peines réelles, notamment de perpétuité ainsi que la déchéance des bi-nationaux radicalisés «comme aux Pays-Bas». Le rétablissement de la double-peine lui semble être également une nécessité. Elle a d'ailleurs accusé Nicolas Sarkozy d'avoir supprimé une mesure qui, selon elle, aurait permis à la France d'écarter le Tunisien responsable de l'attentat à Nice.

Marine Le Pen a qualifié de «faute lourde» les politiques ayant permis de «continuer à faire entrer tant d'étrangers en France» et de «plus grande irresponsabilité» l'acceptation de la politique des quotas de migrants.

«La France est un grand pays qui a les moyens de se défendre mais parce que ses dirigeants sont petits, ils ne le savent pas, ils ne le veulent pas»
Marine Le Pen

«Je demande la dissolution immédiate de l'UOIF et l'interdiction des autres organisations radicales dont celle des Frères musulmans» a-t-elle également répété, se disant «abasourdie» par le fait que «personne ne vienne rappeler leur immense responsabilité» à ceux qui ont «entretenu tant de liens» avec la mouvance islamiste. La fermeture d'une centaine de mosquées et salles de prières salafistes, est encore, selon elle, une priorité. «Rien n'a été fait dans ce domaine» a-t-elle fustigé. «Qu'attend Bernard Cazeneuve pour le faire? En une journée, le problème peut-être réglé» a-t-elle assuré

L'eurodéputée a aussi réclamé l'expulsion des «imams prêcheurs de haine» et fustigé leurs financements étrangers. «La France ne peut pas continuer à être le terrain de jeu de luttes d'influences que se livrent le Maroc, la Tunisie, l'Algérie, le Qatar, l'Arabie Saoudite ou la Turquie».

Enfin, vantant l'avènement de l'État nation, thème phare de son programme présidentiel, Marine Le Pen a dit, au terme de sa déclaration: «La France est un grand pays qui a les moyens de se défendre mais parce que ses dirigeants sont petits, ils ne le savent pas, ils ne le veulent pas.»
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СообщениеДобавлено: Суббота, 16 Июль 2016, 20:43:36    Заголовок сообщения: Ответить с цитатой

http://www.liberation.fr/france/2016/07/16/qui-etait-mohamed-lahouaiej-bouhlel-l-auteur-de-l-attentat-de-nice_1466632
Qui était Mohamed Lahouaiej Bouhlel, l’auteur de l’attentat de Nice ?
Par Stéphanie Harounyan, envoyée spéciale à Nice et Sylvain Mouillard, envoyé spécial à Nice — 16 juillet 2016 à 20:23
Copie du permis de séjour de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, obtenue le 15 juillet 2015 auprès de la police française Photo -. AFP

Qui était Mohamed Lahouaiej Bouhlel, l’auteur de l’attentat de Nice ?

48 heures après la tuerie perpétrée sur la promenade des Anglais, qui a fait au moins 84 morts et plus de 200 blessés, le profil de l’auteur de cette attaque meurtrière, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, 31 ans, commence à s’étoffer. De sa jeunesse en Tunisie à son mariage houleux, en passant par ses antécédents judiciaires et une supposée radicalisation expresse, Libération fait le point.
Quel est le parcours de Mohamed Bouhlel ?

Né en janvier 1985, Mohamed Lahouaiej Bouhlel était originaire de Msaken, une ville située au sud de Sousse (Tunisie). Très peu d’éléments ont filtré sur sa jeunesse dans son pays d’origine. Tout juste sait-on que l’homme s’est marié il y a une dizaine d’années avec H., une jeune fille du même âge que lui, originaire de Nice.

Le couple commence sa vie commune en France aux alentours de 2008. C’est en tout cas à cette période que Mohamed Lahouaiej Bouhlel aurait reçu une carte de séjour temporaire au titre de la vie privée et familiale, selon un document publié sur Internet.

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Quelle est sa personnalité ?

Très vite, la vie conjugale du couple, qui a trois enfants en bas âge et vit au nord de Nice, se détériore. «Il faisait la misère à sa femme», raconte Karim (le prénom a été modifié à la demande de l'intéressé), habitant de son ancien quartier. Des faits de violences sont signalés aux autorités. Plusieurs mains courantes auraient été déposées, ainsi qu’une plainte, prélude d’une procédure de divorce qui serait encore en cours. Les proches de son ex-épouse affirment que Mohamed Lahouaiej Bouhlel était peu présent pour sa famille. D’autres décrivent un homme porté sur la boisson et volage, capable d’accès de colère et de violence. «Il faisait vraiment des trucs bizarres, glisse Karim. Il urinait et déféquait dans son appartement. Une fois, il a aussi frappé sa belle-mère.» Tous décrivent un «fou», «à la limite de la psychiatrie». Rien à voir, en tout cas, avec le comportement de sa belle-famille, très appréciée dans le quartier.

Après sa séparation, il y a environ deux ans, Mohamed Lahouaiej Bouhlel quitte le quartier «Bateco» pour celui des anciens abattoirs, à l’est de Nice. Dans un immeuble à la façade jaune de trois étages, il habite au premier. Jasmine, qui demeure au rez-de-chaussée, affirme que l’individu ne retournait jamais ses salutations. «Ses yeux me faisaient peur. Il me fixait. J’ai même dit à mes enfants de ne plus lui répondre.» Pour la plupart des anciens voisins que Libération a pu rencontrer, Mohamed Lahouaiej Bouhlel faisait avant tout figure d’homme solitaire, qui serait presque passé sous les radars de la société. Tous se raccrochent à des détails presque insignifiants, de son régime alimentaire («Il aimait la mortadelle», «Il achetait des baguettes tradition») à sa vie sentimentale («Il aimait les femmes»).

Même avec la Tunisie, son pays d’origine, Mohamed Lahouaiej Bouhlel ne semble pas avoir maintenu de liens. Interrogé par plusieurs médias, son père a évoqué la passe difficile traversée par son fils entre 2002 et 2004. «Il a eu des problèmes qui ont provoqué une dépression nerveuse. Il devenait colérique, il criait, il cassait tout ce qu’il trouvait devant lui.» Selon lui, son fils, n’avait «aucun lien avec la religion». «Il ne faisait pas la prière, il ne jeûnait pas, il buvait de l’alcool, il se droguait même», a-t-il raconté. Une description corroborée par ses anciens voisins : «Il buvait, mangeait du porc, n’allait jamais à la mosquée, soulignent-ils. Rien à voir avec l’islam.»

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Que faisait-il à Nice ?

Mohamed Lahouaiej Bouhlel travaillait pour une entreprise de transport dans la plaine du Var, près de Nice. «Il faisait de la livraison de colis sur palette, indique Karim. On appelle ça de la messagerie. Je suis chauffeur moi-même, c’est un métier où on est seul, où on gamberge beaucoup. Soit on met ses idées en place, soit on les déplace, ça dépend de sa personnalité. On peut vite devenir parano, selon qui vous êtes.» Dans la résidence de son ex-compagne, les habitants voyaient régulièrement son camion vert stationné sur le parking. «Mais depuis trois mois, ce n’était plus le cas», remarque Mourad, un autre ancien voisin. Quand il vivait encore ici avec son épouse, les résidents le croisaient parfois, avec ses enfants, sans vraiment discuter avec lui. «C’était bonjour-au revoir, c’était tout», reprend Mourad, qui décrit un homme «bizarre, méchant».

Les seuls loisirs connus de cet homme costaud semblent être la musculation et la boxe, plus précisément le MMA - le Mix Martial art -, un sport de combat aussi appelé free fight où quasiment tous les coups sont permis. «Il était très soucieux de son apparence», raconte un ancien voisin. Sinon, pas grand-chose. Pas de bar habituel, pas d’amis ou de relations connues pour l’instant. Près de son nouvel appartement, le jeune boulanger se souvient d’un homme taiseux, passant deux fois par jour, matin et soir, acheter son pain qu’il désignait simplement d’un geste de la main. «Quand je le croisais en dehors, il me parlait vite fait, juste bonjour, précise-t-il. Mais il n’est jamais venu s’asseoir à la terrasse.»

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A-t-il des antécédents judiciaires ?

Le casier judiciaire de Mohamed Lahouaiej Bouhlel ne présente que quelques lignes, «deux ou trois mentions, pas plus», explique Corentin Delobel. Cet avocat au barreau de Nice l’avait défendu en mars dernier, alors qu’il était jugé après une altercation au volant. Mohamed Bouhlel avait alors écopé de six mois de prison avec sursis pour avoir attaqué un autre automobiliste avec une planche de palette de bois, suite à une dispute qui avait mal tourné.

Commis d’office, l’avocat décrit un homme «dans la réserve, un peu nonchalant, du moins qui minimisait son geste et qui savait que cette affaire n’irait pas très loin». Rien dans son comportement, assure-t-il, ne lui avait paru suspect à l’époque. «Il ne montrait aucun signe de troubles psychologiques éventuels.» Son client était certes violent : avant la condamnation de mars, il avait déjà eu affaire à la justice, pour des faits de violences conjugales et de vol commis à partir de 2010.

Mais rien, dans ces délits, n’annonçait l’ampleur de la violence à laquelle il s’est livré le soir du 14 Juillet. Le procureur de la République de Paris a également indiqué, vendredi, que le trentenaire était «totalement inconnu des services de renseignement» et ne faisait l’objet d’aucun signalement pour une quelconque radicalisation (notamment via une fiche S).

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S’est-il radicalisé «très rapidement» ?

Interrogé sur RTL, Jean-Jacques Urvoas, le ministre de la Justice, a affirmé que le passé pénal de Mohamed Lahouaiej Bouhlel n’annonçait «en rien les actes dont il est aujourd’hui accusé. Il n’a jamais fait de prison, jamais !» Pourtant, la revendication de l’attentat formulée par Daech ce samedi laisse entendre que l’auteur de l’attaque meurtrière du 14 Juillet aurait pu avoir des liens avec l’organisation terroriste, si récents et ténus soient-ils. L’enquête devra faire la lumière sur cet aspect, les premières investigations n’ayant pour l’heure mis au jour aucun testament, revendication posthume ou allégeance à l’Etat islamique.

Selon le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, «il semble qu’il [Lahouaiej Bouhlel] se soit radicalisé très rapidement». D’après le Monde, ces éléments ont émergé des interrogatoires des cinq personnes placées en garde à vue depuis l’attaque de jeudi soir, des proches du forcené. Selon le quotidien, «certains noms intéressants sont apparus parmi ses contacts. Une autre source évoque des relations communes avec Omar Diaby, une figure du djihadisme niçois proche d’Al-Nusra, et non de l’EI».

Interrogé par Libération, Corentin Delobel, l’avocat de Mohamed Lahouaiej Bouhlel lors de son dernier passage en justice en mars, est formel : «il n’avait aucun discours, aucune référence» pouvant laisser penser qu’il était dans un processus de radicalisation. «Quand on le voit, ce n’est pas du tout l’image qu’il donnait», assure-t-il. Karim, l’ancien voisin, est encore plus direct : «Si lui est terroriste, moi je suis Obama ! Ce mec a pété un câble.» Un profil inédit pour les policiers chargés de la lutte antiterroriste, qui pourrait poser de nouveaux défis.
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http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/07/12/01016-20160712ARTFIG00016-terrorisme-les-sombres-perspectives-de-patrick-calvar-directeur-de-la-dgsi.php?redirect_premium

Les sombres prédictions du directeur de la DGSI


Par Christophe Cornevin Mis à jour le 15/07/2016 à 01:29 Publié le 12/07/2016 à 07:00

Après l'attentat du Bataclan, mené par des kamikazes, les terroristes de Daech pourraient recourir à d'autres méthodes dans le futur, selon le directeur général de la DGSI.

VIDÉO - Patrick Calvar, le patron du renseignement intérieur en France, se disait «persuadé» que Daech allait faire évoluer son mode opératoire. Il craignait notamment que l'organisation terroriste passe «au stade des véhicules piégés et des engins explosifs».

Les terroristes de Daech qui ont endeuillé le pays en mitraillant les terrasses et le Bataclan, puis en menant des attaques kamikazes au Stade de France en novembre dernier pourraient encore intensifier leurs frappes en changeant de méthode. Cette sombre hypothèse est celle de Patrick Calvar, directeur général de la sécurité intérieure (DGSI). Dans une audition menée à huis clos le 24 mai dernier à l'Assemblée nationale par la commission d'enquête relative aux moyens mis en œuvre par l'État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier 2015, ce professionnel incontesté l'assure: «Je suis persuadé qu'ils passeront au stade des véhicules piégés et des engins explosifs, et ainsi qu'ils monteront en puissance». «Ils vont finir par projeter des commandos dont la mission consistera à organiser des campagnes terroristes sans nécessairement aller à l'assaut avec la mort à la clef.» «Pour cela, il leur faut des artificiers et organiser toute une logistique, c'est-à-dire s'installer sur notre territoire, acquérir tous les produits», poursuit Patrick Calvar.

«Dès qu'ils auront projeté sur notre territoire des artificiers, [les terroristes] pourront éviter de sacrifier leurs combattants tout en créant le maximum de dégâts»
Patrick Calvar, directeur général de la DGSI

Celui qui se «consacre à l'antiterrorisme depuis 1993» enfonce le clou: «Nous savons très bien qu'ils vont recourir à ces modes opératoires: ils ont bien vu les effets provoqués par une opération massive. Ce qui s'est passé en Belgique résulte du fait que, coincés, ils ne pouvaient plus s'engager dans des actions multiples. Mais, une fois encore, dès qu'ils auront projeté sur notre territoire des artificiers, ils pourront éviter de sacrifier leurs combattants tout en créant le maximum de dégâts.»

Sur le front de la lutte antiterroriste, qui mobilise désormais plus de deux tiers des capacités de la DGSI, Patrick Calvar maintient que «la menace la plus forte est représentée par des gens qui ont combattu, qui ont été entraînés en Syrie et en Irak, à l'exemple de ceux qui ont attaqué le Bataclan (..)». Selon lui, «ce sont ceux-là qui mèneront les actions terroristes d'ampleur». «Ils sont au nombre de 400 à 500», estime le patron du renseignement français.
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Attentat de Nice : le terroriste avait soigneusement planifié son acte


Par Christophe Cornevin Publié le 17/07/2016 à 22:42

Le 13 juillet, et peut-être même la veille, Mohamed Lahouaiej Bouhlel avait effectué des repérages afin d'avoir la certitude de faire le maximum de victimes sur le trajet programmé.

Les premiers éléments de l'investigation attestent que Mohamed Lahouaiej Bouhlel a préparé l'attaque bien en amont, menant notamment des repérages sur la promenade des Anglais. Les enquêteurs sont convaincus qu'il a bénéficié de complicités.

L'hypothèse d'une équipée sanglante soudain menée dans la baie des Anges par un fou sur le coup d'une bouffée délirante vole en éclats. Comme l'a révélé dimanche Le Figaro, le carnage de Nice, soldé par un bilan provisoire de 84 morts jeudi soir et revendiqué 72 heures plus tard par l'État islamique, a été orchestré exactement dix jours avant son exécution. En effet, Mohamed Lahouaiej Bouhlel a réservé son camion frigorifique dès le 4 juillet avant d'aller le chercher à Saint-Laurent-du-Var une semaine plus tard. Le procureur François Molins a précisé jeudi que le tueur aurait dû rendre son engin le 13 juillet, soit la veille de semer la mort sur la promenade des Anglais. Au lieu de cela, comme l'attestent divers éléments techniques, l'ancien chauffeur a effectué ce jour-là, et peut-être même la veille, des repérages afin d'avoir la certitude de faire le maximum de victimes sur le trajet programmé. Quelque 30.000 personnes s'étaient réunies pour assister au feu d'artifice.

Par ailleurs, la piste du tueur isolé, évoquée au premier stade de l'enquête, pourrait elle aussi faire long feu. En effet, les enquêteurs sont convaincus que le «soldat de Daech» a disposé de complicités. Dimanche, sept personnes de son entourage, toutes soupçonnées d'avoir apporté un «soutien logistique», étaient en garde à vue dans le cadre de l'enquête pour «assassinats en bande organisée» confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (Dgsi) et à la Sous-direction antiterroriste (Sdat). Une source proche du dossier a indiqué auFigaro que Mohamed Lahouaiej-Bouhlel a envoyé un SMS à 22h27, c'est-à-dire quelques minutes avant l'attaque, pour «commander des armes supplémentaires» à un mystérieux correspondant. L'identité de ce dernier, qui pourrait être l'un des gardés à vue, est en cours de vérifications. Mais celles-ci sont compliquées dans la mesure où, toujours selon nos informations, une cinquantaine de lignes sont passées au crible et qu'elles ne correspondent pas toutes au nom de leurs propriétaires.

«À la différence d'al-Qaida, l'État islamique accepte toutes les recrues qui se présentent, car il pose comme principe de ne faire aucune discrimination parmi les musulmans»
David Thompson, journaliste pour RFI, spécialiste des questions djihadistes

Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, qui a envoyé une série d'autres messages en cours d'exploitations opérationnelles, se serait aussi félicité de «s'être procuré un pistolet 7.65». Enfin, il s'est par ailleurs pris à plusieurs reprises en photo à l'aide de son téléphone portable, posant devant ainsi qu'au volant du camion entre le 11 et le 14 juillet. Au moins un de ces clichés aurait été envoyé à son frère en Tunisie, là encore par SMS. Au total, plus de 200 enquêteurs de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) sont mobilisés pour identifier l'ensemble des destinataires de ces messages.

Depuis 96 heures, les enquêteurs cherchent par ailleurs à déterminer la provenance de son pistolet 7.65, une arme de petit calibre, assez répandu dans le milieu des cités.
Une photo d'identité de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel.

Lors de son audition et avant d'être relâchée dimanche, l'ex-compagne du tueur, en instance de divorce après des violences conjugales, a affirmé que Mohamed Lahouaiej-Bouhlel s'est radicalisé très récemment. Dans les quinze derniers jours précédant l'attaque, selon nos informations, le Tunisien de 31 ans à l'existence tapageuse de fêtard s'est subitement livré à l'apologie de l'État islamique. Cette brutale métamorphose a été corroborée par au moins un autre des gardés à vue, parmi lesquels se trouve un couple d'Albanais. Unanimes, les suspects ont dépeint l'ex-chauffeur livreur comme un individu à la personnalité impulsive, chaotique, en proie à une violence sourde. Depuis 2010, date de ses déboires judiciaires pour vols ou coups et blessures, il ne s'était jusqu'alors distingué que pour faire la fête, boire de l'alcool avec sa voisine de palier ou encore danser la salsa. N'observant guère le ramadan, ni ne mettant a priori jamais les pieds dans une salle de prières, il se comportait donc en apparence comme les «mécréants» que honnissent les propagandistes de Daech. A-t-il pu être un adepte de la «taqiya», c'est-à-dire la technique islamique de la dissimulation pour n'émettre que d'imperceptibles signaux et ainsi passer sous les radars des services? Rien n'est moins sûr tant le personnage, volontiers décrit comme d'une «intelligence limitée», semblait peu structuré et d'un genre plutôt instable.

Or, c'est précisément parmi ces personnalités faibles et influençables que Daech tente de recruter. «À la différence d'al-Qaida, l'État islamique accepte toutes les recrues qui se présentent, quel que soit leur pedigree, car il pose comme principe de ne faire aucune discrimination parmi les musulmans, confiait en septembre dernier au Figaro le journaliste David Thompson, auteur du livre Les Français jihadistes (éditions Les Arènes). Même si les médecins ou les ingénieurs sont très recherchés, des aveugles, des personnes en fauteuil roulant ou présentant tout type de handicap peuvent rejoindre leurs rangs. Les seuls tests, portant sur la personnalité du candidat et ce qu'en disent les réseaux sociaux, visent à débusquer les espions…»

Archétype du «lumpenterroriste» qui n'a jamais mis les pieds en zones de combat, ni même peut-être jamais pris physiquement contact avec un responsable de l'organisation terroriste, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel a juste répondu aux stimuli du porte-parole officiel de l'EI, Abou Mohammed Al-Adnani, quand il disait: «Si vous ne pouvez pas faire sauter une bombe ou tirer une balle (…) débrouillez-vous (…) renversez-les avec votre voiture.»

Inconnu des services spécialisés, tant en France qu'à l'étranger, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel n'a, au dernier stade de l'enquête, rédigé aucun testament. Ni prêté allégeance à Daech comme le font les djihadistes morts en «martyrs». Pour l'instant, l'exploitation du matériel informatique et du téléphone saisis n'a pas permis d'éclairer les circonstances de son indicible raid.
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Attentat de Nice : le point sur les derniers élements de l'enquête

Par Anne-Laure Frémont Mis à jour le 17/07/2016 à 23:04 Publié le 17/07/2016 à 11:26

Des policiers patrouillent sur la promenade des Anglais, samedi, deux jours après l'attentat qui a fait 84 morts.

VIDÉO - Les enquêteurs tentent toujours de cerner la personnalité de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel. Trois des sept gardés à vue étaient transférés dimanche soir dans les locaux de l'antiterrorisme à Levallois-Perret.

• Mohamed Lahouaiej-Bouhlel avait repéré les lieux, et orchestré le massacre des jours auparavant. L'auteur de l'attentat de la promenade des Anglais de Nice avait repéré les lieux les 12 et 13 juillet avec son poids lourd loué, qui a servi à perpétrer le carnage du 14 juillet, selon une source proche du dossier citée par l'AFP. Et selon les informations de notre journaliste Christophe Cornevin, le tueur a réservé dès le 4 juillet le camion frigorifique à Saint-Laurent-du-Var. Comme l'a précisé le procureur Molins, il a ensuite récupéré l'engin de 19 tonnes le 11 juillet et devait le rendre la veille de son équipée sanglante. Par ailleurs, toujours selon des sources proches de l'enquête contactées par Le Figaro, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel a envoyé un texto à une des personnes aujourd'hui en garde à vue, peu avant de perpétrer son attentat. On ne connaît toutefois pas la teneur de ce message.

• Le pronostic vital toujours engagé pour 18 personnes. En fonçant à bord d'un camion sur la foule, le tueur a fait 84 morts, dont dix enfants et adolescents. Le pronostic vital est toujours engagé pour 18 personnes, dont un enfant, a affirmé ce dimanche matin Marisol Touraine, la ministre de la Santé. Au moins une dizaine de personnes» de la communauté russe de Nice, «sans doute plus», ont été tuées ou blessées dans l'attentat, selon certains de ses représentants cités dimanche. Au moins 17 étrangers figurent également parmi les morts.

• Trois nouvelles interpellations, fin de la garde à vue pour l'épouse du tueur. Les deux personnes interpellées dimanche, un couple d'Albanais, font partie de l'entourage de Mohamed Lahouaiej Bouhlel, selon une source policière. Cet homme et cette femme, interpellés à Nice, sont soupçonnés d'avoir apporté une aide logistique à Mohamed Lahouaiej-Bouhlel. Une troisième personne a été arrêtée dans l'après-midi. Ces nouvelles interpellations viennent s'ajouter aux gardes à vue de quatre hommes. Selon nos informations, un convoi transportant trois des sept gardés à vue a quitté dimanche soir Nice pour les locaux de l'antiterrorisme basés à Levallois-Perret.

L'un des gardés à vue, un homme de 22 ans qui connaissait le terroriste «depuis quelques mois», a déclaré que ce dernier «était intégré, il connaissait beaucoup de monde», rapporte son avocat. Le gardé à vue «ne s'est jamais radicalisé, donc de facto il n'aurait jamais pu être sur la même conduite de vie que Mohamed Lahouaiej Bouhlel», a ajouté Me Jean-Pascal Padovani, précisant: «il ne pouvait pas être assez dans l'intimité de Mohamed Lahouaiej Bouhlel pour l'avoir remarquée, cette radicalisation». Dans les affaires de terrorisme, la garde à vue peut atteindre 96 heures en France, soit 48 heures de plus que la durée d'une garde à vue dans les affaires de droit commun.

L'épouse du tueur, en instance de divorce avec Lahouaiej-Bouhlel, a pour sa part été relâchée ce dimanche matin. Elle était interrogée depuis vendredi matin. «Elle était isolée, elle n'a pas perçu ce qui se passait à l'extérieur. Cette dame s'est retrouvée effondrée par l'acte commis par son mari, père de ses trois enfants», a expliqué à l'AFP son avocat, Me Jean-Yves Garino. «Elle avait subi des coups répétés de son mari, des violences physiques et du harcèlement. Le divorce était en cours. Il avait aussi frappé la mère de ma cliente. Des plaintes avaient été déposées», précise son avocat.

• Des centaines de témoins déjà entendus. Plusieurs témoins interrogés, parmi la centaine déjà entendue, ont évoqué la religiosité du Tunisien. Son père avait pourtant affirmé qu'il n'avait «aucun lien avec la religion». L'auteur de l'attentat, revendiqué par le groupe État islamique, semblait jusque-là avoir davantage un profil de déséquilibré, inconnu des services de renseignement français, seulement connu pour des faits de délinquance ordinaire. «Il semble» que le chauffeur livreur tunisien de 31 ans se soit «radicalisé très rapidement», a ainsi déclaré samedi le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.

• Un «frimeur» et un «dragueur». Dans la petite salle de sport du centre de Nice que fréquentait jusqu'à il y a deux ans environ Mohamed Lahouaiej Bouhlel, les abonnés se souviennent d'un «frimeur», un «dragueur», a raconté dimanche à l'AFP un témoin. «Limite, il était lourd», rapporte ce témoin. Une femme qui avait eu à subir ses avances évoque «quelqu'un qui draguait tout ce qui bouge». Selon un autre témoin de cette salle de sport, cité par Nice-Matin, Mohamed Lahouaiej «prenait pas mal de trucs pour se muscler, il se piquait avec des stéroïdes anabolisants, pour la gonflette».

• «J'ai tiré jusqu'à ce qu'il ne bouge plus.» RMC a pu consulter le PV d'audition des trois policiers qui sont intervenus pour stopper le conducteur. Selon le site de BFMTV, qui en raconte le contenu, ils ont reçu vers 22h45 un appel radio les informant qu'un camion avait pénétré sur l'avenue et ont immédiatement couru en sa direction, armés. Selon eux, le poids lourd réalisait bien des embardées volontaires pour faire le maximum de victimes. «Arrivés à hauteur du camion, les policiers aperçoivent un civil, hissé sur le marchepied, qui essaie d'intervenir, dans un acte héroïque, pour maîtriser le conducteur. Une première détonation résonne, le véhicule s'arrête. Mohamed Lahouaiej Bouhlel vient de tirer», relate BFMTV. Un échange de tirs s'ensuit. L'un des gardiens de la paix, qui compte neuf ans de service, se protégeait derrière un palmier: «J'ai tiré pour le neutraliser, j'ai tiré jusqu'à ce qu'il ne bouge plus.» À eux trois, les policiers ont tiré à 27 reprises
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Sarkozy : «La guerre est totale, ça sera eux ou nous»


Par Arthur Berdah Mis à jour le 17/07/2016 à 23:27 Publié le 17/07/2016 à 21:05

Nicolas Sarkozy dimanche soir sur le plateau de TF1.

LE SCAN POLITIQUE/VIDÉOS - Invité du 20H de TF1 ce dimanche soir, le président des Républicains et ancien chef de l'État a fustigé l'exécutif et estimé que «tout ce qui aurait dû être fait depuis 18 mois ne l'a pas été».

Il était déjà intervenu sur ce même plateau au lendemain des attentats du 13 novembre. Invité du 20H de TF1 ce dimanche soir, le président des Républicains (LR), Nicolas Sarkozy, est revenu sur la terrible attaque terroriste qui a fait 84 morts à Nice jeudi soir. Et l'ancien chef de l'État a décidé de montrer un visage encore plus ferme qu'il ne l'avait fait il y a huit mois: «Nous sommes en guerre, une guerre totale. Nos ennemis n'ont pas de tabous, pas de frontières, pas de principes. Donc, je vais employer des mots forts: ça sera eux ou nous», a-t-il lancé, estimant que «la France ne peut pas laisser ses enfants se faire assassiner comme cela».

Pour gagner la guerre, le chef de l'opposition a donc invité l'exécutif et les médias à «désigner l'ennemi»: «Cet homme a agi selon un mode opératoire qui a été très précisément recommandé par Daech sur Internet. Il faut donc arrêter de dire que ce sont des “déséquilibrés”: nous sommes face à un terrorisme islamique, et il faut être déterminé à le combattre», a-t-il exhorté, répétant à plusieurs reprises qu'il ne souhaitait pas «polémiquer» mais bien «débattre pour savoir ce qui a marché ou n'a pas marché». «Tout ce qui aurait dû être fait depuis 18 mois n'a pas été fait», a clairement jugé le patron de Vaugirard.
«Je n'ai pas l'intention de venir commémorer tous les trois mois»

Il a ainsi rappelé les propositions qu'il martèle depuis plusieurs mois déjà: sanctionner la consultation de sites djihadistes comme un délit; expulser les «fichés S» étrangers et assigner les Français à résidence avec bracelet électronique; créer des centres de déradicalisation et des équipes de renseignements dans les prisons; et isoler tous les détenus condamnés pour des délis islamistes. Ultime proposition de Nicolas Sarkozy, enfin: «autoriser les préfets à fermer immédiatement tout lieu de culte qui aurait des rapports de près ou de loin avec le salafisme, et explulser immédiatement tout imam qui y prêcherait».

Visiblement très remonté contre l'exécutif, l'ex-président de la République a balayé le principe de l'union nationale et assuré qu'«une autre politique est possible». «Va-t-on se faire des risettes, se sourire, se tendre la main? Je n'ai pas l'intention de venir tous les trois mois commenter de telles tragédies», a-t-il sèchement lâché, s'agaçant de voir qu'il y a eu «sept attentats et près de 250 morts» en France depuis le mois de janvier 2015. «Personne ne pense qu'on va résoudre le problème du terrorisme avec» la réserve citoyenne rappelée cette semaine par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, a-t-il finalement jugé.

Dans un communiqué commun publié tard dans la soirée, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve ont répliqué aux critiques de l'ancien président, en assurant qu'«aucun gouvernement n'a fait autant jusqu'à présent pour lutter contre le terrorisme».
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СообщениеДобавлено: Воскресенье, 17 Июль 2016, 22:44:17    Заголовок сообщения: Ответить с цитатой

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/07/17/01016-20160717ARTFIG00184-attentat-de-nice-herses-plots8230-les-parades-pour-stopper-un-camion-fou.php
Цитата:
Comment un camion de 19 tonnes a-t-il pu se rapprocher de la foule sans qu'aucun barrage digne de ce nom n'ait été prévu? La question taraude les observateurs et le simple citoyen horrifiés par la tragédie survenue à Nice le soir du 14 Juillet. Elle pourrait même être posée formellement par des familles de victimes, à travers leurs avocats, après le temps du recueillement.

L'interdiction d'accès à la promenade des Anglais, au point d'entrée du camion, était «matérialisée par le positionnement de véhicules de police bloquant l'accès à la chaussée. Le camion a forcé le passage en montant sur le trottoir», a affirmé la ...

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СообщениеДобавлено: Понедельник, 18 Июль 2016, 22:00:47    Заголовок сообщения: Ответить с цитатой

http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-siderant-profil-du-terroriste-18-07-2016-5975623.php
Attentat de Nice : le sidérant profil du terroriste
>Faits divers|Stéphane Sellami|18 juillet 2016, 7h00 | MAJ : 18 juillet 2016, 17h34|34

En épluchant la vie de Mohamed Lahouaiej Bouhlel, les policiers ont cerné sa propension à la séduction. Ce Tunisien de 31 ans avait notamment un amant de 73 ans. (DR.)
Stéphane Sellami
Faits diversMohamed Lahouaiej BouhlelNiceAttentat de NiceTerrorisme

Mari et gendre violent, amateur de femmes et d'hommes... La personnalité trouble du tueur au camion se précise.

Les enquêteursde la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), qui travaillent sans relâche depuis l'attaque au camion de la promenade des Anglais à Nice (Alpes-Maritimes), jeudi soir, semblent ne pas être au bout de leurs surprises alors que le profil du terroriste s'affine de jour en jour. En épluchant la vie de Mohamed Lahouaiej Bouhlel, ce Tunisien de 31 ans auteur du massacre, les policiers ont clairement cerné sa propension à la séduction.

Les noms de nombreuses conquêtes féminines, mais aussi masculines, ont été identifiés dans son téléphone portable. La plupart d'entre elles ont été auditionnées, et notamment un homme de 73 ans, présenté comme le principal amant de celui que Daech a décrit comme un de ses soldats dans sa revendication, samedi. « Ce terroriste peut être qualifié d'obsédé sexuel au regard des auditions de ses différent(e)s partenaires, commente un proche de l'affaire.

«Il consultait des sites exposant des scènes de propagande, de violences»

un proche de l'affaire

VIDEO. Attentat de Nice : 4 jours après, ce qu'il faut savoir



L'exploitation de son téléphone et de son ordinateur a également permis de découvrir qu'il consultait des sites exposant des scènes de propagande, de violences et de décapitations. »

Hier, Europe 1 a révélé que le terroriste s'était rendu sur la « Prom » les 12 et 13 juillet pour observer les lieux au volant de son camion frigorifique de 19 tonnes, dont il s'est ensuite servi comme d'une arme de destruction de masse.

Mohamed Lahouaiej Bouhlel a également prémédité son geste plusieurs jours à l'avance. Il a réservé son poids lourd dès le 4 juillet dans une société de location implantée à Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes), avant d'en prendre possession sept jours plus tard.

Hier, alors que son ex-épouse était remise en liberté, sans autre forme de poursuites, après plus de deux jours de garde à vue, trois nouveaux suspects ont été arrêtés. Parmi eux figure un couple de nationalité albanaise. Le mari, âgé de 38 ans, est soupçonné d'avoir apporté « un soutien logistique » à Mohamed Lahouaiej Bouhlel. Le pistolet automatique de marque Unique et de calibre 7,65 mm dont il s'est servi pour tirer sur les policiers qui tentaient de stopper sa course folle lui aurait été fourni par ce ressortissant albanais. Au domicile de ce couple, — dont l'épouse est connue de la justice pour une affaire de traite d'êtres humains —, les policiers ont saisi 200 g de cocaïne, 2 600 € en argent liquide et onze téléphones portables. « Il a été ciblé après le recueil d'un témoignage qualifié de crédible, précise une source proche de l'affaire. Ce suspect a plus le profil d'un trafiquant de drogue que celui d'une petite main du djihad. Il n'était peut-être pas au courant de l'usage que l'auteur du massacre voulait faire de l'arme remise. Son audition est en cours. » Hier soir, cinq autres suspects, décrits comme étant des membres de son entourage et en contact téléphonique fréquent avec lui avant son passage à l'acte, étaient toujours entendus.

Les enquêteurs ont découvert que l'un d'entre eux avait été destinataire d'un SMS adressé par Mohamed Lahouaiej Bouhlel, moins de vingt minutes avant son passage à l'acte. Dans ce message, le chauffeur-livreur, installé à Nice depuis 2007, père de trois jeunes enfants, y exprimait sa satisfaction d'avoir récupéré un pistolet automatique et « réclamait cinq autres armes ».

Dans le même SMS, il demandait à son interlocuteur de les remettre ensuite à un certain « C. ». Selon nos informations, ce mystérieux destinataire des armes, âgé de 37 ans, a été arrêté hier après-midi à Nice, avant de rejoindre les quatre premiers suspects en garde à vue.

Inconnu des services de renseignement, Mohamed Lahouaiej Bouhlel a également vendu sa voiture, le 13 juillet, et multiplié les retraits d'argent dans les jours qui ont précédé son passage à l'acte.
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СообщениеДобавлено: Четверг, 21 Июль 2016, 21:44:09    Заголовок сообщения: Ответить с цитатой

http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/07/21/attentat-de-nice-mohamed-lahouaiej-bouhlel-semble-avoir-muri-son-projet-criminel-plusieurs-mois-avant-l-attaque_4972918_3224.html
Attentat de Nice : le terroriste « a mûri son projet criminel plusieurs mois » avant l’attaque

LE MONDE | 21.07.2016 à 17h57 • Mis à jour le 21.07.2016 à 20h35
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Les investigations portant sur les communications de Mohamed Lahouaiej Bouhlel confirment le caractère prémédité de l’attaque de Nice, qui a fait 84 morts le 14 juillet et 330 blessés, a indiqué le procureur de la République de Paris, François Molins. Le tueur « a bénéficié de soutiens et de complicités », a-t-il aussi affirmé jeudi 21 juillet, lors d’une conférence de presse.

Le parquet de Paris a par ailleurs ouvert une information judiciaire et demandé la détention des cinq suspects, quatre hommes et une femme, arrêtés dans le cadre de l’enquête. « Le parquet a ouvert à la mi-journée une information judiciaire des chefs de participation à une association de malfaiteurs terroristes, en vue de la préparation d’un ou plus crimes d’atteinte aux personnes », a indiqué M. Molins. Il a précisé avoir requis le placement en détention provisoire de ces cinq personnes.
Un attentat « prémédité »

Ramzi A., un Franco-Tunisien né le 28 novembre 1994, Choukri C., un Tunisien né le 11 juillet 1979 à Sousse, Mohamed Walid G., un Franco-Tunisien né le 19 février 1976, Artan H., un Albanais né le 30 janvier 1978, et Enkeledgia H., une Franco-Albanaise née le 3 mars 1974 à Tirana, n’était pas connus des services spécialisés de renseignement. Aucune condamnation ne figurait sur les casiers judiciaires de quatre des cinq suspects, Ramzi A. ayant été condamnés à six reprises, entre 2013 et 2015, pour des infractions de droit commun.

François Molins a expliqué que l’exploitation téléphonique avait permis la découverte sur le téléphone du terroriste de plusieurs autres clichés révélateurs du caractère prémédité de son attentat. Ont notamment été retrouvés la photographie d’un article sur le captagon, un stupéfiant parfois utilisé par les djihadistes avant de perpétrer un acte terroriste, intitulé « Captagon, la potion magique des combattants » ; des photographies de feux d’artifice, les 14 et 17 juillet 2015, avec des zooms sur la foule ; un article du quotidien Nice-Matin intitulé « Il fonce sur la terrasse d’un restaurant », et encore un article du 9 janvier 2016 relatif aux faits commis à Paris dans le commissariat du 18e arrondissement, titré « L’homme tué devant le commissariat de Barbès est un Tunisien ».

« L’auteur semble avoir envisagé et mûri son projet criminel plusieurs mois avant son passage à l’acte », a insisté M. Molins.

Lire le reportage : Attentat de Nice : le temps des obsèques
L’implication des suspects

« Les investigations menées depuis la nuit du 14 juillet dernier n’ont cessé d’avancer et ont permis non seulement de confirmer plus encore le caractère prémédité du passage à l’acte mortifère de Mohamed Lahouaiej Bouhlel, mais également d’établir que ce dernier avait pu bénéficier de soutiens et de complicités dans la préparation et la commission de son acte criminel », a souligné le procureur, en évoquant notamment l’exploitation des données téléphoniques et informatiques.

Ces éléments ont permis d’établir que de nombreux contacts avaient eu lieu entre l’auteur de l’attentat et ses complices présumés. Selon le procureur, entre juillet 2015 et juillet 2016, 1 278 appels ont par exemple été échangés entre Mohamed Lahouaiej Bouhlel et Choukri C. 150 contacts ont également été recensés entre Mohamed Walid G. et Choukri C. Mohamed Walid G. a par ailleurs filmé la promenade des Anglais après qu’ait été commis l’attentat, le 14 juillet.

Les liens entre l’auteur de l’attentat et les individus déférés à la justice sont également confirmés par des éléments recueillis sur le camion. Sur des photographies trouvées sur le téléphone de Mohamed Lahouaiej Bouhlel et prises les 11 et 13 juillet par exemple, Mohamed Walid G. figure dans l’habitacle du camion avec lequel 84 personnes seront tuées. Des traces papillaires de Choukri C. ont également été retrouvées sur la portière du véhicule.

François Molins a confirmé que Mohamed Lahouaiej Bouhlel avait envoyé 3 SMS le 14 juillet, l’un à 20 h 29 et deux à 22 h 27. Dans l’un d’entre eux, l’auteur de l’attentat se félicite du pistolet que Ramzi lui a fourni et sollicite de nouveaux pistolets.

Le pronostic vital de 15 personnes blessées lors de l’attentat du 14 juillet est toujours engagé, a par ailleurs précisé le procureur.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/07/21/attentat-de-nice-mohamed-lahouaiej-bouhlel-semble-avoir-muri-son-projet-criminel-plusieurs-mois-avant-l-attaque_4972918_3224.html#tWiiyVlktQIdjxOB.99
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http://www.liberation.fr/france/2016/07/20/securite-a-nice-370-metres-de-questions_1467531
Sécurité à Nice. 370 mètres de questions
Par Grégoire Biseau , Sylvain Mouillard, (à Nice) , Willy Le Devin et Ismaël Halissat, (à Nice) — 20 juillet 2016 à 21:21
Sur la promenade des Anglais, le 14 juillet, peu avant l’attentat. Des policiers municipaux (avec les chasubles jaunes) sont positionnés au croisement avec le boulevard Gambetta, qui marque le début de la zone rendue piétonne – le front de mer est à gauche de l’image. Photo DR
Contrairement à ce qu’a affirmé le ministère de l’Intérieur, l’entrée du périmètre piéton de la promenade des Anglais n’était pas protégée par la police nationale le 14 juillet au soir. Ce manque de transparence entame la confiance dans l’exécutif.

Attentat de Nice : des failles de sécurité et un mensonge

C’était il y a une semaine. Au volant d’un véhicule de 19 tonnes, Mohamed Lahouaiej Bouhlel fonce dans la foule réunie sur la promenade des Anglais, à Nice, pour les festivités du 14 Juillet. Il laisse derrière lui 84 morts, plus de 200 blessés, et des milliers de personnes traumatisées. Très vite pourtant, la polémique entre responsables politiques démarre, notamment sur les conditions de sécurité le soir du drame. Selon les éléments recueillis par Libération, la communication du gouvernement a, au minimum, travesti la réalité.

Lire aussi notre éditorialBernard Cazeneuve devra s’expliquer
Quel était le dispositif officiellement prévu ?

Immédiatement après la tuerie, Christian Estrosi, ex-maire de Nice et actuel patron du conseil régional, a mis en cause la responsabilité du gouvernement : «J’aimerais comprendre comment ce camion a pu rentrer dans la zone piétonne ?» s’est-il interrogé, faisant comme s’il ignorait la réponse. Très vite, la question prend une tournure polémique. La mairie de Nice et le gouvernement se renvoyant la balle sur leurs responsabilités réciproques. La première accusant le second de ne pas avoir pris la mesure de l’événement en mobilisant un nombre réduit de policiers nationaux. Le second accusant Estrosi d’être parfaitement au courant du dispositif puisque les services de la mairie ont été étroitement associés aux différentes réunions préparatoires avec la préfecture. Pour tenter de mettre fin à la polémique, cette dernière détaille, dans un communiqué du 16 juillet, le dispositif spécialement pensé pour ce 14 Juillet : «La mission périmétrique était confiée pour les points les plus sensibles à des équipages de la police nationale, renforcés d’équipages de la police municipale. C’était le cas notamment du point d’entrée du camion, avec une interdiction d’accès matérialisée par le positionnement de véhicules bloquant l’accès à la chaussée. Le camion a forcé le passage en montant sur le trottoir.» Et de préciser que ce dispositif a été mis en place pour la première fois.

A croire le communiqué, le début de la zone piétonne de la promenade des Anglais, qui commençait à l’angle avec le boulevard Gambetta, devait donc être barré par des voitures de la police nationale, pour empêcher un éventuel passage en force. C’est ce même scénario que détaille, samedi 16 juillet, Bernard Cazeneuve, le ministre de l’intérieur, sur le perron de l’Elysée, à la sortie d’un conseil de défense restreint. «La police nationale était présente et très présente sur la promenade des Anglais», déclare-t-il, avant de préciser que «des véhicules de police rendaient impossible le franchissement de la promenade des Anglais». Et d’assurer que c’est «par les trottoirs et de façon très violente» que le camion a réussi à s’engager sur la voie piétonne.

Carte de Nice (BIG)

Quatre jours plus tard, mardi soir à l’Assemblée nationale, à l’occasion du débat sur le rétablissement de l’état d’urgence, Manuel Valls a catégoriquement refusé toute faille des services de l’Etat : «Je ne laisserai jamais dire qu’il y a des failles là où il n’y en a pas ! Je n’accepterai jamais les propos honteux qui insinuent que tout cela aurait pu être évité, car dire cela, c’est discréditer nos forces de sécurité qui se battent chaque jour et qui obtiennent des résultats.» Jusqu’à mercredi 20 juillet, donc, pour le gouvernement, le dispositif de sécurité du 14 Juillet, mis en place de concert avec la municipalité de Nice, n’était sujet ni à débat, ni à questions. Pendant la séance des questions d’actualités, mercredi, le Premier ministre a esquivé la question de Rudy Salles, député UDI des Alpes-Maritimes, et adjoint au maire de Nice, Philippe Pradal, qui s’interrogeait sur l’absence de policiers «lourdement armés» à l’entrée de la zone piétonne. Valls s’est contenté de répondre sur les critiques de Christian Estrosi relatives à une faible présence de policiers nationaux : «Nous tenons le tableau récapitulatif des présences de policiers nationaux sur le terrain à la disposition de la justice» (1). Et de déclarer, solennel : «Le pays a besoin de vérité, de tout savoir.»
Quelle protection policière en réalité ?

Contrairement à la version avancée au plus haut sommet de l’Etat, le dispositif policier sur la promenade des Anglais ce 14 juillet au soir était en réalité bien plus léger. De nombreux témoignages recueillis par Libération en attestent, ainsi que des photographies, que nous avons pu consulter, prises quelques minutes avant l’entrée du camion conduit par Mohamed Lahouiaej Bouhlel sur la partie piétonne de la Promenade. Celle-ci débute à l’angle du boulevard Gambetta, à une dizaine de mètres du High Club, une boîte de nuit qui sera reconvertie en hôpital improvisé dans la nuit. Sur le cliché que nous publions en une, seuls deux agents de la police municipale sont alors placés au milieu de la chaussée. Vêtus de chasubles jaunes, ils évoluent dans un trafic encore dense et s’assurent qu’aucun véhicule ne pénètre dans la zone piétonne. Les six voies dévolues à la circulation automobile sont coupées par des barrières métalliques et des plots rectangulaires rouge et blanc. C’est également la version d’un témoin présent sur les lieux le soir du drame, qui confirme n’avoir vu que des agents de la ville.

Nulle trace, dans ce périmètre très précis, d’effectifs de la police nationale. Et pour cause, ceux-ci ont été relevés aux alentours de 20 h 30 par leurs collègues municipaux. Il n’y a donc aucune voiture de police nationale susceptible de barrer la chaussée, comme l’assurait la préfecture. Mais une source policière qui a pu visionner les images de la vidéosurveillance assure à Libération qu’un seul véhicule de police, celui des agents municipaux, se trouvait au milieu de la chaussée, côté mer. Sans pour autant être en mesure de bloquer le passage. Au moment où Lahouaiej Bouhlel contourne le barrage de Gambetta en montant sur le trottoir, poursuivant ainsi son carnage, les premiers hommes de la police nationale sont placés au cœur de la zone piétonne, à 370 mètres plus à l’est, près de l’hôtel Westminster. Deux voitures sont garées dans le sens de la circulation sur le bas-côté.
Comment expliquer l’absence de la police nationale ?

Le dispositif de sécurité pour les festivités du 14 Juillet a été préparé lors de trois réunions, les 28 juin, 7 et 8 juillet. Présidée par la préfecture des Alpes-Maritimes, la première envisage des mesures renforcées. «Il avait été demandé à la ville de Nice de sécuriser la manifestation par un barrièrage avec filtration du public (palpations, ouvertures de sacs)», peut-on lire dans le compte rendu de la réunion suivante, rédigé par la préfecture. Mais ce 7 juillet, la piste d’une fouille du public (près de 30 000 personnes sont attendues) est abandonnée en raison des effectifs de forces de l’ordre «contraints». La réunion établit alors les rôles de chacun. La police nationale doit se concentrer au cœur de la zone piétonne, là ou il y a les concerts. C’est ce qu’indique le compte rendu de la préfecture du 7 juillet.

Le lendemain, les derniers détails sont fixés. Il est demandé à la police municipale de fournir 42 agents de terrain, soit 16 de plus qu’en 2015. Ces derniers, placés sous l’autorité du préfet, doivent se positionner à partir de 20 h 30 sur une vingtaine de points d’accès, et notamment à l’entrée de la zone piétonne. Au niveau du boulevard Gambetta, leurs missions sont d’assurer la «déviation des automobilistes et la fluidification du trafic», selon la note de service de la mairie de Nice. En clair, le dispositif constaté est exactement celui qui avait été prévu. Mais pas du tout celui décrit a posteriori par la Place Beauvau et la préfecture. Puisque ces derniers assuraient qu’il y avait une présence de la police nationale à l’entrée de la zone piétonne.
Est-ce qu’un dispositif de sécurité renforcé aurait changé les choses ?

Impossible de répondre. Selon nos informations, l’alerte sur la présence d’un camion fou sur la promenade des Anglais est donnée par un équipage de la police municipale aux alentours de 22 h 33. Ces agents, qui n’étaient pas affectés au dispositif de sécurité spécifique au 14 Juillet, sont en pleine intervention près du Centre universitaire méditerranéen quand ils aperçoivent un camion circuler à grande vitesse sur le trottoir de la promenade des Anglais. Lahouaiej Bouhlel a déjà commencé son carnage quelques centaines de mètres plus à l’ouest, près de la rue Lenval. Roulant à près de 90 km/h, il laisse derrière lui de très nombreuses victimes.

L’alerte est donnée sur les ondes radio, mais au moment où les policiers municipaux positionnés à la barrière Gambetta la reçoivent, le chauffard est quasiment sur eux. Ils n’ont pas le temps de faire usage de leur revolver de type 38 spécial, un six coups de calibre 9 millimètres, de toute façon peu efficace contre un 19 tonnes lancé à pleine vitesse. «Pour endiguer la course d’un tel véhicule, les collègues auraient seulement pu essayer de tirer à travers une vitre latérale. Mais il faut être rapide et précis. Nos armes ne permettent pas de traverser le pare-brise ou de crever les pneus», explique Yves Bergerat, policier municipal à Nice. Il faudra attendre quelques dizaines de secondes plus tard les premiers tirs au Sig-Sauer 9 millimètres (15 coups) des policiers nationaux, alors postés devant l’hôtel Westminster et qui courent en direction de l’hôtel Negresco, pour que la course du camion commence à être entravée. Elle finit quelques mètres plus loin devant le palais de la Méditerranée.

A lire aussiLe portable de Mohamed Lahouaiej Bouhlel continue de parler

(1) 85 policiers nationaux à 19 heures, 89 à 20 heures, 92 à 21 heures et 64 entre 22 heures et 23 heures.
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https://m6info.yahoo.com/nice-bernard-cazeneuve-demande-une-1476657604075574.html
La polémique enfle autour du dispositif déployé à Nice le 14 juillet dernier pour le feu d’artifice. Bernard Cazeneuve a annoncé qu'il allait demander à la “police des polices” une évaluation technique du dispositif de sécurité mis en place sur la promenade des Anglais, une semaine après l'attentat qui a coûté la vie à 84 personnes.

Le ministre de l'Intérieur a “décidé de saisir l'inspection générale de la police nationale d'une évaluation technique du dispositif de sécurité et d'ordre public tel qu'il a été conçu puis mis en oeuvre à Nice dans la soirée du 14 juillet et dans la nuit qui a suivi”, indique place Beauvau dans un communiqué.

La polémique


La question des moyens déployés le soir de l'attaque commise par Mohamed Lahouaiej Bouhlel au volant de son camion fait l'objet depuis une semaine d'une vive polémique entre l'opposition de droite et le gouvernement qui se renvoient la responsabilité. Ce matin, c’est au tour de Libération de dénoncer le dispositif mis en place en accusant Bernard Cazeneuve d’avoir menti.

Selon Libération jeudi, une seule voiture de police municipale barrait l'entrée de la zone piétonne de la Promenade des Anglais, où est arrivé le camion utilisé pour l'attentat du 14 juillet à Nice. Une information qualifiée de “contre-vérité” par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.

Mercredi, Manuel Valls a affirmé devant les députés que le dispositif de sécurité avait été “concerté, consenti et validé” par la mairie. Mais Christian Estrosi et Philippe Pradal, qui lui a succédé comme maire de Nice, ont dénoncé un “nouveau mensonge”.
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СообщениеДобавлено: Пятница, 22 Июль 2016, 14:08:27    Заголовок сообщения: Ответить с цитатой

http://www.lefigaro.fr/politique/2016/07/22/01002-20160722ARTFIG00152-hollande-annonce-des-moyens-d-artillerie-pour-l-armee-irakienne.php

Hollande annonce des moyens d'artillerie pour l'armée irakienne


Par Loubna Chlaikhy , AFP, AP, Reuters Agences Publié le 22/07/2016 à 14:36

François Hollande a lui-même rendu compte des résultats du quatrième Conseil de défense depuis l'attentat de Nice.

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Après le quatrième Conseil de défense depuis l'attentat de Nice, le président a annoncé de nouvelles mesures dans la lutte contre l'Etat islamique. Il a aussi renouvelé son soutien à Bernard Cazeneuve, après la polémique autour de la sécurité du 14 Juillet sur la promenade des Anglais. Le point sur ses déclarations.

● Paris va mettre de l'artillerie française à disposition de l'armée irakienne

La France va soutenir l'Irak dans son combat contre l'État islamique en mettant des moyens d'artillerie à disposition de l'armée irakienne dès le mois prochain, a annoncé François Hollande vendredi à la sortie du quatrième Conseil de défense depuis l'attentat de Nice, qui a fait 84 morts le soir du 14 juillet. «Quelques batteries d'artillerie seront mises à disposition» de l'armée irakienne «avec évidemment des conseillers, des gens» pour les manier», a-t-on précisé dans l'entourage du président. Le porte-avions français Charles de Gaulle sera déployé dans la région dès septembre, ce qui permettra d'intensifier les attaques, a par ailleurs rappelé le chef de l'État.

François Hollande a toutefois précisé qu'il ne s'agissait en aucun cas d'un changement de nature de l'intervention française. «Nous ne déployons pas de troupes au sol» pour combattre en Syrie ou en Irak, a-t-il souligné. Les troupes irakiennes appuyées par la coalition internationale espèrent la libération prochaine de Mossoul, une ville du nord de l'Irak aux mains de l'État islamique, qui a revendiqué l'attaque du 14 juillet à Nice.

● Bernard Cazeneuve «a toute ma confiance»

Le chef de l'État a réaffirmé son soutien au ministre de l'Intérieur, accusé d'insuffisances dans la sécurisation de Nice et dont la démission a été réclamée par certains hommes politiques. Bernard Cazeneuve a «toute ma confiance», a déclaré François Hollande, en promettant à nouveau toute «la vérité» et la «transparence» sur les circonstances de l'attentat et les mesures de sécurité prises.

Le ministre de l'Intérieur n'était pas présent lors du Conseil de défense, mais en déplacement à Nice pour un hommage, sans la présence des médias, à un responsable policier tué lors de l'attentat alors qu'il était en congés.

● «L'islam a sa place dans la République»

François Hollande a par ailleurs tenu à apaiser les esprits dans un contexte national tendu. «Les terroristes veulent que nous renoncions à la liberté, à l'État de droit. C'est sur ce terrain-là aussi qu'ils nous mettent à l'épreuve, pour faire en sorte qu'il puisse y avoir de la confrontation, une stigmatisation à l'égard d'une religion, l'islam, qui a sa place dans la République», a estimé le président. «En revanche, l'islamisme, le fondamentalisme, est notre ennemi», a-t-il poursuivi. «Les lieux de culte où se fomente l'intolérance», «nous les avons fermés, nous le referons», a-t-il conclu.

● 12 personnes «luttent encore pour leur vie» après l'attentat de Nice

Huit jours après l'attentat du 14 juillet, le président a annoncé que 12 blessés «luttent encore pour leur vie». 84 personnes sont mortes lors de l'attaque terroriste menée par Mohamed Lahouaiej-Bouhlel et plus de 350 autres ont été blessées. Des Français, des touristes, dix enfants et trente musulmans ont été fauchés par le camion du tueur.
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http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/07/21/01016-20160721ARTFIG00001-attentat-de-nice-une-seule-voiture-de-police-municipale-securisait-l-entree-de-la-promenade-des-anglais.php

Attentat de Nice: l'Intérieur a-t-il menti sur la sécurisation de la promenade des Anglais?


Par 5 auteursMis à jour le 21/07/2016 à 17:24 Publié le 21/07/2016 à 00:17

Le camion du tueur fou a pu pénétrer sur la promenade des Anglais sans avoir été empêché par la police municipale.

DOCUMENT / INFOGRAPHIE INTERACTIVE - Aucun policier national n'était présent à l'entrée de la zone piétonne de la promenade des Anglais. Les voitures de police stationnées sur place rendaient possible le franchissement de la Prom', contrairement à ce qu'avait assuré Bernard Cazeneuve. Ce dernier demande ce jeudi une évaluation du dispositif de sécurité par l'IGPN.

Quelques jours après l'attentat de Nice qui a fait 84 morts, les soupçons sur les failles de sécurité s'accumulent. Mercredi soir, le quotidien Libération a publié une enquête selon laquelle aucun policier national n'était présent à l'entrée du périmètre de sécurité au moment où le terroriste Mohammed Lahouaiej-Bouhlel a foncé dans la foule au volant d'un camion de 19 tonnes. L'information est d'autant plus polémique qu'elle contredit les déclarations du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, et de la préfecture des Alpes-Maritimes, et semble donner raison à l'ancien maire de Nice, Christian Estrosi.

L'actuel président du Conseil régional, immédiatement après la tuerie, mettait en effet en cause la responsabilité du gouvernement . «J'aimerais comprendre comment ce camion a pu rentrer dans la zone piétonne», s'était-il interrogé publiquement. La mairie de Nice a par la suite accusé le gouvernement de n'avoir pas su assurer la sécurité de cette zone très fréquentée le soir du 14 juillet, et de n'avoir pas mobilisé suffisamment de policiers nationaux. Le gouvernement, lui, assurait que les services municipaux étaient parfaitement au courant du dispositif de sécurité puisqu'ils ont participé aux réunions préparatoires avec la préfecture. Dans un communiqué du 16 juillet, cette dernière détaille: «La mission périmétrique était confiée pour les points les plus sensibles à des équipages de la police nationale, renforcés d'équipages de la police municipale. C'était le cas notamment du point d'entrée du camion, avec une interdiction d'accès matérialisée par le positionnement de véhicules bloquant l'accès à la chaussée. Le camion a forcé le passage en montant sur le trottoir».

Les premiers policiers nationaux étaient postés à plus de 370 mètres après l'entrée de la zone piétonne.

La préfecture assure donc que le début de la zone piétonne, qui commence au croisement avec la rue Gambetta, était barré au niveau de Meyerbeer par des voitures de police pour éviter un éventuel passage en force. Le premier ministre Manuel Valls a également rejeté toute faille des services de l'État mardi soir au Palais Bourbon: «Je n'accepterai jamais les propos honteux qui insinuent que tout cela aurait pu être évité, car dire cela, c'est discréditer nos forces de sécurité qui se battent chaque jour et qui obtiennent des résultats».

Toutefois, la version publiée par Libération ce mercredi met en cause la sécurisation du périmètre au niveau de Gambetta. Disant avoir reccueilli de nombreux témoignages, le quotidien, photographies à l'appui prises avant le drame, montre que seuls deux agents municipaux étaient présents à l'entrée de la promenade des Anglais, placés au milieu de la chaussée derrière deux barrières de sécurité. Revêtus d'un gilet jaune, en charge d'assurer la déviation de la circulation et un contrôle visuel, ils sont postés au milieu de nombreuses voitures. Une source proche du dossier précise que leur véhicule était stationné à proximité dans le sens longitudinal, permettant à Mohamed Lahouaiej Bouhlel de s'engouffrer dans la Prom'. Aucune trace d'effectifs de la police nationale dans ce périmètre, tous ayant été «relevés aux alentours de 20h30 par leurs collègues municipaux», poursuit Libération. En fait, ils ont été relevés à 21 heures. Aucune voiture de police nationale n'est donc plus présente à l'entrée du point d'accès Gambetta.
Des effectifs de police «contraints»

Les premiers policiers nationaux, eux, sont postés à plus de 370 mètres plus bas, au cœur de la zone piétonne, là où ont lieu des concerts. Comme le rappelle Beauvau, six fonctionnaires sont présents sur place, ainsi que leurs deux voitures stationnées le long de la chaussée, elles aussi dans le sens longitudinal. Ce qui signifie qu'elles ne pouvaient en aucun cas barrer la route du camion frigorifique. Cela contredit donc ce qu'avait affirmé le 16 juillet Bernard Cazeneuve. À la sortie du conseil de défense, le ministre avait assuré que «la police nationale était présente et très présente sur la promenade des Anglais», avant de préciser que «des véhicules de police rendaient impossible le franchissement de la promenade».

VIDÉO - Le samedi 16 juillet, Bernard Cazeneuve affirme que la police nationale était «très présente» sur la promenade des Anglais:

«Il n'a jamais été prévu que ce point de contrôle et de protection soit avancé au niveau du secteur Gambetta, où il n'y avait aucune festivité, martèle-t-on dans l'entourage du ministre. Meyerbeer, situé à une dizaine de mètres en amont des animations, marque le début de la zone événementielle de la manifestation Prom Party, tel qu'acté dans le protocole signé par la mairie et la préfecture. Or, il s'agit bien de l'entrée de la zone piétonne dont n'ont jamais cessé de parler Bernard Cazeneuve et le préfet de département. C'est comme si on nous reprochait de ne pas avoir verrouillé la rue de Rivoli au niveau du Louvre alors qu'une fête se tient place de la Concorde.»

«Cette information confirme ce qu'a souligné Christian Estrosi depuis le début»
Éric Ciotti, député des Alpes-Maritimes, au Figaro

Concrètement, la police municipale devait fournir, selon le compte rendu de la préfecture du 7 juillet, 42 agents de terrain pour assurer la sécurité le soir du 14 juillet, soit 16 de plus qu'en 2015. Ils devaient se positionner à des endroits stratégiques dès 20h30. En clair, si le déroulé des opérations est celui qui avait été prévu par la préfecture, il n'est pas celui décrit par la Place Beauvau. En outre, les effectifs des forces de l'ordre étaient «contraints», a notifié dans son compte rendu la préfecture dès le 7 juillet.

Joint mercredi soir par le Figaro, Éric Ciotti, député des Alpes-Maritimes et président du Conseil départemental, a estimé que cette information confirme les accusations de l'ancien maire de Nice sur le manque de moyens policiers: «C'est toujours ce qu'a souligné Christian Estrosi. Il a d'ailleurs demandé aujourd'hui que l'Inspection générale de la police nationale (la «police des polices», NDLR) soit saisie», a-t-il déclaré. Interrogé sur le fait que l'information concerne moins le nombre de policiers déployés que l'accès à la promenade des Anglais, le député a répondu avoir «du mal à se prononcer»: «Je n'étais pas partie prenante de l'organisation de ce dispositif, ni d'un côté, ni de l'autre». Quant à la responsabilité du gouvernement engagée dans cette polémique, «il y a une enquête en cours, c'est à elle de trancher», a-t-il affirmé.

«Je ne veux accuser personne à ce stade, mais je ne peux pas accepter que l'Etat mette en cause la ville de Nice, qui s'est toujours pliée à ses exigences que ce soit pour les fan-zones ou pour le carnaval, déclare de son côté au Figaro Rudy Salles, député UDI des Alpes-Maritimes et adjoint au tourisme de la mairie de Nice. Pour la carnaval, le préfet nous a dit qu'il ne pouvait pas assurer la sécurité de certains événements, nous les avons annulés. Nous aurions annulé le feu d'artifice si la préfecture nous avait dit qu'elle ne pourrait pas assurer sa sécurité. La lumière doit être faite sur de nombreuses questions.» Parmi celles-ci, l'élu s'interroge: «Pourquoi, par exemple, le maire de Nice Philippe Pradal et le président de la Métropole Christian Estrosi se sont-ils vu interdire la réunion organisée par Bernard Cazeneuve et le préfet à Nice dans la nuit de jeudi à vendredi?»

Piqué au vif, dans la nuit de mercredi à jeudi, Bernard Cazeneuve a fait un communiqué pour «s' indigner des contre-vérités» de Libération.
Bernard Cazeneuve défend le dispositif de sécurité mis en place à Nice publié par

Ce jeudi, le ministre de l'Intérieur a fait savoir qu'il avait saisi l'Inspection générale de la police nationale «d'une évaluation technique du dispositif de sécurité et d'ordre public» en place à Nice le soir du 14 juillet. «Cette enquête administrative» de la police des polices «permettra d'établir la réalité de ce dispositif, alors que des polémiques inutiles se poursuivent», déclare Bernard Cazeneuve, évoquant une «démarche de transparence et de vérité».
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