Zabougornov Добрый Администратор (иногда)
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Добавлено: Четверг, 16 Ноябрь 2006, 11:54:41 Заголовок сообщения: Cabu et Paris |
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Jusqu'au 27 janvier, l'Hôtel de Ville rend hommage au dessinateur Cabu.
En 50 ans de carrière et plusieurs milliers de dessins, c'est la première fois que le créateur du "grand Duduche" fait l'objet d'une exposition personnelle. Croquis, dessins : l'exposition s'articule autour de 6 thèmes : Paris La Seine, Paris Pouvoir(s), Paris en Scène, Paris Villages, Paris Patrimoine et Paris La Rue.
En cinquante ans de carrière et plusieurs milliers de dessins, Cabu n’avait encore jamais fait l’objet d’une grande exposition personnelle. Les dessinateurs exposent dans les journaux, peu dans les institutions. Et pourtant, l’idée d’offrir à Cabu une exposition d’envergure autour d’un thème unique, Paris et ses habitants, revient au maire de Paris, Bertrand Delanoë.
Bertrand Delanoë aime beaucoup le dessin de presse. C’est lui qui par ailleurs a invité Cabu à venir collaborer au journal municipal. Mais le Cabu que l’on découvre dans l’exposition de l’Hôtel de Ville n’est ni celui de Charlie Hebdo ni celui du Canard enchaîné. C’est un Cabu parisien, arpenteur des rues de la capitale, le carnet de croquis toujours à portée de la main.
L’exposition s’articule autour de six thèmes : Paris La Seine, Paris Pouvoir(s), Paris En Scène, Paris Villages, Paris Patrimoine et Paris La Rue. Six déambulations, six flâneries possibles dans un Paris d’hier et d’aujourd’hui.
Pour concevoir cette exposition, Cabu a fait appel à son ami et complice de vingt ans, Bernard Fournier. C’est à lui qu’il a confié la délicate mission du choix des dessins.
Si dessiner c’est choisir, choisir ici c’est monter. En se plongeant dans plus de quarante années de dessins (publiés et inédits), Bernard Fournier a ensuite proposé à Cabu un nouveau montage de ses dessins. Le résultat est étonnant : 68 planches originales, grands collages en noir et blanc de dessins de presse, croquis de bâtiments parisiens ou silhouettes pleines d’entrain qui foulent les pavés. Toutes racontent à leur manière une histoire de Paris et la ville est ici vécue comme un personnage supplémentaire. A chaque dessin, en chaque trait d’humour, Cabu lui réaffirme son attachement. Comme dans tout vieux couple il a parfois envers elle quelques mouvements d’humeur mais qui jamais ne viennent entacher son affection.
Toute l’exposition est donc placée autour de ce lien privilégié que Cabu a su tisser avec Paris. Mais c’est aussi l’occasion d’adopter une autre posture envers le dessin de presse, celle de la lenteur.
Là où dans un journal, l’humour doit faire mouche immédiatement, là où l’œil ne doit pas mettre plus de trois secondes avant de mettre un nom sur la personne caricaturée, l’exposition permet de décomposer le temps. On suit le cheminement de l’artiste au travail. De ce temps de l’esquisse, plus vif, à celui du travail à la table, plus posé. Un reportage photographique de Bernard Fournier, ainsi qu’une série de films vidéo permettent de mieux appréhender cette distinction.
Pour rester dans cette tonalité de l’artiste au travail, toutes les planches de Cabu sont exposées sur de grandes tables de verre qui ne sont pas sans évoquer la table à dessin. Surplombant ces tables, des compositions sous verre (coupures de presse, photos personnelles de Cabu, dessins) ainsi que des carnets de croquis, viennent compléter les centaines de dessins exposés.
Et pour qu’aucun arrondissement ne se sente délaissé, Cabu a préparé spécialement pour cette exposition vingt dessins originaux grand format (un par arrondissement) qui tous sont comme des prélèvements effectués sur Paris. Cabu dresse ainsi, à sa manière, une véritable cartographie de la ville.
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